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Paris, de moi à toi
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30 juin 2013

L'esclavage

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Dernière modification : 27/06/20

Obama visite la maison des esclaves à Gorée, "un moment très fort"

En visite au Sénégal, Barack Obama s'est rendu sur l'île de Gorée, au large de la capitale sénégalaise, pour y visiter la "maison des esclaves". Il a également rendu hommage à Nelson Mandela, "héros pour le monde".

Le chef de l'État américain, Barack Obama, a entamé mercredi 26 juin à Dakar sa première tournée en Afrique subsaharienne depuis sa réelection à la présidentielle. Accompagné de son épouse Michelle et de leurs deux filles, Malia et Sasha, il a été accueilli par son homologue sénégalais, Macky Sall, et son épouse Marème.

Barack Obama s'est notamment rendu en famille à l'île de Gorée, au large de Dakar, haut-lieu de mémoire de la traite négrière et sa tristement célèbre "maison des esclaves" où l'ont précédé deux autres présidents américains, Bill Clinton et George W. Bush.

"C'est un moment très fort", a affirmé Barack Obama à Gorée, ajoutant: "Évidemment, pour un Africain-Américain, un président africain-américain, avoir la possibilité de visiter ce site, je pense, me donne plus de motivation pour défendre les droits de l'Homme à travers le monde".

Barack Obama, un métis dont le père était Kenyan, était accompagné sur l'île par son épouse, Michelle, une descendante d'esclaves, et leurs deux filles Malia et Sasha.

Avant lui ses prédécesseurs Bill Clinton et George W. Bush s'étaient également rendus en 1998 et 2003 sur l'île de Gorée, passage obligé pour tous les visiteurs de marque à Dakar.

Hommage à Mandela

Une conférence de presse conjointe avec le président sénégalais a par ailleurs été l'occasion pour le président américain de rendre un hommage appuyé à l'ex-président sud-africain Nelson Mandela, un "héros pour le monde" au moment où il lutte pour sa survie. Mandela, hospitalisé depuis trois semaines à Pretoria, "est un de mes héros. Je crois qu'il est un héros pour le monde entier, et le jour où il quittera cette terre, son héritage continuera à vivre à travers les âges", a ainsi déclaré Barack Obama.

Interrogé par des journalistes américains, le président Obama a par ailleurs salué comme "une victoire pour la démocratie américaine" la décision de la Cour suprême prise la veille en faveur du mariage gay aux États-Unis. Il en a profité pour apporter son soutien aux homosexuels persécutés dans l'écrasante majorité des pays africains, hormis l'Afrique du Sud où le mariage gay est autorisé. "Mon opinion est que, quelle que soit la race, la religion, le genre, l'orientation sexuelle, face à la loi, tout le monde doit avoir les mêmes droits", a-t-il affirmé.

Mais, présent à ses côtés, le président sénégalais Macky Sall lui a répondu que bien que "très tolérant", son pays n'était "pas encore prêt à dépénaliser l'homosexualité". Il a récemment exclu l'adoption d'une loi autorisant l'homosexualité au Sénégal, exigée par des organisations de défense des droits de l'Homme.

Hormis cette divergence, MM. Obama et Sall ont dit avoir en commun les mêmes valeurs concernant "la démocratie" et "la bonne gouvernance".

L'Afrique du Sud

Vendredi, le président américain doit se rendre à Johannesburg, pour un week-end d'entretiens et une conférence de presse commune avec le président Jacob Zuma, à Pretoria.

Un programme qui dépendra de la santé de Nelson Mandela, l'ancien président sud-africain héros de la lutte anti-apartheid, qui à bientôt 95 ans est hospitalisé depuis presque trois semaines à Pretoria. 

http://www.france24.com

 

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Une descendante d'esclave veut assigner l'État en justice

publié le 08 janvier 2013 à 20:05

Rosita Destival veut obtenir réparation du préjudice causé par l'asservissement d'un aïeul, avec le soutien du Conseil représentatif des associations noires.

Une descendante d'esclave a indiqué mardi qu'elle allait assigner l'État en justice pour obtenir réparation du préjudice causé par l'asservissement d'un aïeul, une première destinée à faire pression sur le gouvernement pour qu'il s'engage à réparer la traite des Noirs. Rosita Destival, 51 ans, doit engager prochainement une action civile devant le tribunal de grande instance de Paris en s'appuyant sur la loi Taubira de 2001 qui qualifie l'esclavage de crime contre l'humanité.

"J'exige vérité, justice et réparation pour rendre honneur à nos ancêtres", a déclaré, lors d'une conférence de presse, cette militante du Mouvement international pour les réparations (MIR), dont l'arrière-arrière-grand-père a été affranchi en 1834 en Guadeloupe. "Elle a un préjudice moral : son nom n'est pas le vrai nom de sa famille et elle ne connaît pas ses origines", a expliqué son avocat Me Johannes Louis. "Elle a aussi un préjudice matériel : son aïeul n'a pas pu constituer de patrimoine et sa famille a vécu dans des conditions difficiles", a-t-il ajouté.

Montant du préjudice à chiffrer

Le montant du préjudice n'a pas été chiffré. "On va demander la désignation d'un expert pour l'évaluer", a indiqué Me Louis. Rosita Destival est soutenue notamment par le Conseil représentatif des associations noires (Cran), qui mise sur cette action pour relancer des discussions avec le gouvernement en faveur d'une réparation de la traite des Noirs. "L'État s'est engagé à mettre en place une politique de réparation contre l'esclavage. Or, le dossier s'est enlisé", a déploré Louis-Georges Tin, président du Cran.

À l'automne, son association avait été reçue avec d'autres à Matignon pour discuter du sujet. "Toutes les pistes sont possibles", avait alors déclaré un conseiller du Premier ministre. Mais la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem avait rapidement exclu des réparations matérielles. "C'est de réparation morale dont on parle", avait-elle dit, au grand dam du Cran. "Si le gouvernemen...

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Posté : 2013/01/16 11:12 am

Maroc : La jeune bonne qui a tenté de se suicider explique son geste

L'association Insaaf de soutien aux mères célibataires et aux petites bonnes a enfin retrouvé la jeune femme qui s'est jetée du 5° étage d'un immeuble de Bourgogne, à Casablanca, mercredi dernier. Hospitalisée, elle a raconté son histoire : une vie faite de misère et d'exploitation quotidienne depuis ses 14 ans. Violée en 2010, elle n'aurait reçu aucun soutien de sa famille. Au désespoir, elle en était, mercredi, à sa deuxième tentative de suicide.

Il aura fallu qu’elle tente de se suicider deux fois pour enfin être entendue. « Il semblerait qu’elle parle aisément de sa vie, elle a sans doute besoin d’évacuer tout ça », rapporte, aujourd'hui, mardi 15 janvier, Omar El Kindi, membre de l’association Insaf (Insitut National de Solidarité avec les Femmes en Détresse), à Casablanca. N.N, la jeune femme de 19 ans qui a sauté par la fenêtre de l’appartement où elle travaillait comme domestique, mercredi 9 janvier, a été retrouvée, il y a quelques jours à peine, dans un hôpital de Casablanca par l’association Insaf qui aide les mères célibataires et les petites bonnes.

Il semble que les jours de la jeune femme ne soient pas en danger. Le jeune homme qui s’est placé en dessous d’elle, lors de sa chute, pour la récupérer, lui a sauvé la vie en perdant la sienne. « D’après ce que m’ont rapporté les assistantes sociales qui se sont rendues à son chevet, elle compte plusieurs fractures aux bras, elle a du mal à voir parce que son visage et ses yeux sont tuméfiés. Elle a aussi un problème à l’épaule qui pourrait nécessiter une opération », explique Omar El Kindi.

Domestique depuis ses 14 ans

La jeune femme, en dépit de ses blessures, a raconté son histoire. Originaire d’un village reculé près de Taounate, elle a été engagée comme petite bonne, il y a 5 ans, dans plusieurs grandes villes du centre et de l’est du royaume. Elle avait alors seulement 14 ans. Depuis 2008, donc, elle travaille pour sa famille, car « comme beaucoup de petites bonnes », précise Omar El Kindi, son père touche directement son salaire. En 2010, elle a été victime d’un viol, à Marrakech. Depuis,ses parents, selon elle, refusent de la recueillir chez eux et continuent à l’envoyer de maison en maison.

Il y a deux mois, elle a été embauchée, par l’intermédiaire d’un simsar, par une famille de médecins qui habite le quartier de Bourgogne, comme domestique. « D’après ce que nous savons aujourd’hui, ils la traitaient plutôt correctement et ils l’ont embauchée alors qu’elle avait 19 ans, on ne peut donc pas parler de « petite bonne », aujourd’hui, même si elle l’a été longtemps », explique Omar El Kindi. Aujourd’hui ses employeurs lui rendraient visite régulièrement à l’hôpital. La cause exacte de sa tentative de suicide n’est pas connue, mais l’accumulation des sévices et des maltraitances qu’elle a subi suffisent à expliquer son geste. Exaspérée, elle a fait une première tentative de suicide en s’ouvrant les veines. Face à l’indifférence générale, elle a sauté par la fenêtre mercredi dernier.

Hébergée à Fès ?

« Aujourd’hui, nous recherchons un hébergement pour elle à Fès, par l’intermédiaire d’association locales partenaires », explique Omar El Kindi. Fès, car il s’agit de la rapprocher des ses parents avec qui les liens sont très faibles. « Son père est venu à l’hôpital, mais elle refuse catégoriquement de le voir, indique Omar El Kindi. Il est dans l’incompréhension la plus totale ; il n’a absolument pas conscience d’avoir mal agi. Il n’a jamais eu l’intention consciente de la blesser. Dans son comportement de père, il y a une grande part d’ignorance mais aussi de cupidité. » Si l’Insaf voudrait, à présent, dans la mesure du possible, renforcer leurs liens, c’est que l’association a bien conscience « que passé le temps du breaking news plus personne ne s’intéressera à elle.»

Zéro information

Jeudi 10 janvier, le lendemain du drame, malgré l’émotion suscitée à Casablanca, aucune association n’était encore parvenue à localiser la jeune N. N. « Il nous a fallut trois pour parvenir à savoir dans quel hôpital elle avait été transportée et la rencontrer, soupir Omar El Kindi. Les associations n’ont aucun statut légal. Soit les responsables de la police et des hôpitaux nous donnent de fausses informations, soient ils refusent tout net de nous en donner. Encore une fois, il a fallut demander, insister et louvoyer pour parvenir à accéder à la jeune femme. »

http://maghreb.msn.com

 

 

 

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