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Paris, de moi à toi
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23 janvier 2014

Un Français battu à mort

Un Français battu à mort en détention en Egypte
    • Publié le 18/09/2013 à 09:43

Arrêté la semaine du 9 septembre pour avoir violé le couvre-feu entré en vigueur, un ressortissant français est décédé sous les coups de ses compagnons de cellule. Paris exige des explications.

Un ressortissant français est mort dans une cellule égyptienne, tabassé par ses codétenus. Ivre, l'homme a été arrêté par la police dans le quartier bourgeois de Zamalek, au Caire, la semaine du 9 septembre pour avoir violé le couvre-feu nocturne entré en vigueur en Égypte depuis l'instauration de l'état d'urgence à la mi-août.

N'ayant pas de visa de résidence valide, l'homme est emmené devant les tribunaux qui décident alors de l'expulser. Selon le Quai d'Orsay, il vivait en Égypte depuis moins d'une dizaine d'années. La victime est présentée par les services de sécurité égyptiens comme étant un professeur. Toutefois, selon plusieurs sources au sein de la communauté française au Caire, cet homme n'enseignerait dans aucun établissement français en Egypte, il est décrit comme marginal et serait âgé d'une cinquantaine d'années.

«Il ne se sentait pas en danger»

En attendant son expulsion, le ressortissant français est conduit en détention au commissariat de Qasr el-Nil, dans le centre de la capitale. «Dans le cadre de la protection consulaire, des membres du consulat français en Egypte l'ont rencontré peu après son incarcération pour voir entre autres s'il n'avait pas de problème en détention, explique le Quai d'Orsay. Il paraissait aller bien, il ne se sentait pas en danger.»

Mais, le 13 septembre, une dispute éclate dans sa cellule. Selon une source judiciaire, «il y eu une bagarre entre lui et six autres détenus quand il a voulu allumer la lumière alors qu'ils voulaient dormir. Ils l'ont attaqué et il est mort d'une hémorragie cérébrale».

Une enquête a été ouverte et les six codétenus sont actuellement interrogés et accusés de «coups et blessures ayant entraîné la mort». Le ministère français des Affaires étrangères et la famille du défunt qui vit en France, attendent toujours des explications de la part des autorités égyptiennes sur les circonstances de ce décès.

http://www.lefigaro.fr

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