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Paris, de moi à toi
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3 octobre 2013

Les banques et l'écart des tarifs bancaires

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Frais bancaires : les hommes jeunes, franciliens ou... auvergnats sont les mieux lotis

Christine Lejoux | 01/10/2013, 15:57 - 466 mots

Les Français s'acquittent de 191 euros de frais bancaires par an, en moyenne, selon une étude réalisée par Panorabanques.com. Un montant qui masque de profondes disparités, suivant la région de résidence, l'âge ou même le sexe des individus.

Dis-moi où tu habites et je te dirai combien de frais bancaires tu paies. Le comparateur Panorabanques.com vient de publier une étude, qui montre l'existence d'écarts significatifs entre les différentes régions de France, en matière de frais bancaires. Frais qui sont calculés à partir des tarifs affichés pondérés par les comportements des clients (découverts...). Sur les 26 régions que compte l'Hexagone, cinq se révèlent ainsi être particulièrement bon marché, avec des frais bancaires inférieurs à 185 euros par an, contre une moyenne de 191 euros pour l'ensemble du territoire. Il s'agit de l'Ile-de-France, des Pays-de-la-Loire, de la Franche-Comté, de l'Auvergne et de la Corse. 

 Six régions affichent des tarifs bancaires supérieurs à 200 euros par an

A l'autre extrémité, six régions affichent des tarifs bancaires supérieurs à 200 euros par an. A savoir la Haute-Normandie, la Bretagne, la Champagne-Ardenne, le Limousin, la région Midi-Pyrénées et le Languedoc-Roussillon. « Les banques mutualistes [comme le Crédit agricole, Banque Populaire, Caisse d'Epargne, le Crédit Mutuel ; Ndlr] ont des politiques tarifaires différentes selon les régions, et, sous une même enseigne, on constate des écarts notables », explique Panorabanques.com.

Des banques mutualistes, qui, au passage, apparaissent comme les plus chères, avec des frais bancaires de 202 euros par an, en moyenne, contre…45 euros seulement pour les « pure players » de la banque en ligne.

 Les femmes paient davantage de frais bancaires que les hommes

 Si Bretons et Auvergnats ne sont pas sur un pied d'égalité en matière de frais bancaires, les hommes et les femmes ne sont pas non plus logés à la même enseigne. Les premières paient en moyenne 194 euros de tarifs bancaires par an, une somme supérieure de 5% à celle acquittée par ces messieurs (185 euros).

De façon plus évidente, jeunes et moins jeunes ne sont pas non plus égaux devant les frais bancaires, ceux-ci s'élevant en moyenne à 165 euros pour les 14-18 ans (mais de quels services bancaires a-t-on besoin à cet âge ?), contre 201 euros pour la tranche 34-49 ans.

 Dépasser une fois par an son découvert autorisé coûte en moyenne 137 euros

 Plus surprenant, le montant des frais bancaires diffère peu, que l'on ait un compte en banque bien garni ou, au contraire, que l'on tire le diable par la queue. Pourtant, les clients aisés disposent souvent d'une carte bancaire haut de gamme, qui coûte en moyenne 119 euros par an, alors que les clients plus modestes se contentent d'une carte standard à 41 euros environ.

Oui, mais « ces derniers paient plus souvent des commissions liées à des dépassements de découvert autorisés, commissions dont le coût moyen est de 8,55 euros », souligne Panorabanques.com. De fait, dépasser une fois par an sa limite de découvert autorisée coûte en moyenne 137 euros. Un montant qui grimpe à 201 euros annuels si l'expérience se renouvelle chaque trimestre, et à 304 euros si la fréquence des dépassements de découverts devient mensuelle.

http://www.latribune.fr

 

 

 

Le grand écart des tarifs bancaires

LE MONDE ARGENT | 04.02.2013 à 15h49 • Mis à jour le 11.02.2013 à 18h49 | Par

Les banques seraient-elles devenues raisonnables ? Au 1er janvier 2013, leurs tarifs n'ont augmenté "que" de 1,22% sur un an, selon le baromètre publié aujourd'hui par Le Monde, RTL et Choisir ma banque. "Depuis le début de la crise économique, les banques sont au centre de nombreuses polémiques. Elles ont donc intérêt à se montrer raisonnables. Mais, ne vous inquiétez pas pour elles, elles savent se rattraper sur des opérations dites exceptionnelles, comme lors d'une succession, ou en cas de découvert", ironise Maxime Chipoy, chargé de mission banque assurance chez UFC-Que choisir.

L'OPTION LA PLUS ÉCONOMIQUE

Cette inflation, globalement contenue, cache une autre réalité. Notre enquête montre, en effet, que pour un même client, les prix varient du tout au tout d'un établissement à l'autre.

Pour un étudiant, les écarts vont du simple au quintuple entre la banque la moins chère et la plus gourmande. Un jeune actif au smic paiera à peine 10 euros par an s'il choisit la bonne enseigne et économisera ainsi jusqu'à 167 euros. Pour un cadre, les frais annuels vont de 44 euros... à 300 euros. Mieux vaut donc ne pas se tromper.

Lire aussi : "Les banques les moins chères... et les autres : notre classement des tarifs bancaires"

Pour parvenir à ce résultat, nous avons, avec le comparateur Choisir ma banque, dressé six profils de consommateurs, définis au plus proche des besoins réels. "Pour chacun d'eux, nous avons calculé le montant des frais annuels, service par service puis avec package lorsque la banque le propose, pour ne garder que l'option la plus économique. Le tout pour 125 établissements", détaille Ludovic Herschlikovitz, le fondateur du comparateur.

A ce petit jeu des tarifs, les banques en ligne, comme Boursorama Banque, Fortuneo et ING Direct, arrivent en bonne position. En offrant la carte bancaire à leurs clients, elles suppriment automatiquement un poste important de frais. En fait, comme ces acteurs n'ont pas d'agence à financer, ils peuvent casser les prix. "Environ 60% de nos clients n'ont payé aucun frais en 2011", confirme Benoît Grisoni, le directeur des activités de Boursorama en France.

CULTE DE LA GRATUITÉ

Reste que pour obtenir des tarifs aussi avantageux, il faut montrer patte blanche. Les banques en ligne imposent, en effet, des conditions de ressource, d'épargne, ou un versement minimum sur le compte qui excluent de facto de nombreux particuliers. D'où aussi leur absence dans certains de nos classements.

Ce culte de la gratuité est impossible dans les banques de réseau dont les coûts de fonctionnement sont évidemment bien supérieurs. Certains se distinguent, comme Banque populaire Sud et Crédit agricole Normandie-Seine, qui arrivent en première position sur deux de nos profils. D'autres assurent avoir fait preuve de modération.

"Nous ne sommes pas une banque low cost, mais notre politique de prix est ajustée. Sur les 400 lignes tarifaires de notre plaquette, 30% ont augmenté au 1er janvier 2013 et 70% sont restés stables ou ont baissé", explique Agathe Buret, responsable du marché des particuliers de la banque de détail chez BNP Paribas. Quant aux banques mutualistes (Banque populaire, Caisse d'épargne, Crédit agricole, Créditmutuel), les prix varient fortement d'une région à l'autre. Un exemple: notre profil cadresupérieur paiera 156,28 euros par an au Crédit mutuel Sud-Ouest, mais 80% de plus en Bretagne.

LES COMMISSIONS D'INTERVENTION ONT LA VIE DURE

S'il est logique que les banques classiques soient plus chères que leurs concurrentes du Web, le fait que la plupart proposent encore des packages surdimensionnés, alourdissant la facture de leurs clients, l'est moins.

Lire aussi : "Banques : la fausse bonne idée des packages"

Autre point noir, les commissions d'intervention – cette dîme ponctionnée à chaque dépassement de découvert – ont la vie dure, dénonce l'UFC-Que choisir. "Certains clients règlent plusieurs centaines, voire dans les cas extrêmes plusieurs milliers d'euros de commissions d'intervention par an", témoigne Maxime Chipoy. "Nous sommes particulièrement vigilants sur le niveau des frais pour incidents de paiement : nous nous attachons à ne pas multiplier les lignes de facturation, qui pénalisent des clients par ailleurs en difficulté", assure Emmanuelle Besson, responsable de la tarification de La Banque postale.

LA FIDÉLITÉ : LE PARADOXE FRANÇAIS

Si jamais une banque ne joue pas le jeu, il ne faut pas hésiter à faire appel à une association de consommateurs qui peut faire valoir l'irrégularité de certaines pratiques. "Dans la moitié des cas que nous traitons, nous obtenons une remise sur tout ou partie des frais", ajoute Maxime Chipoy.

Tarifs parfois élevés, pratiques encore à améliorer... et pourtant les clients restent fidèles à leur banquier. C'est d'ailleurs un paradoxe français : "Le taux de bancarisation atteint un niveau record, mais la mobilité bancaire est très faible, aux environs de 3% seulement", constate Ludovic Herschlikovitz. Et pourtant, changer de banque est, aujourd'hui, le moyen le plus sûr de réaliser des économies sur ses frais bancaires.

http://www.lemonde.fr

 

 

 

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