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Paris, de moi à toi
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24 juillet 2013

I Don't Care

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Publiée le 13/05/2013

FAITS DIVERS Haute-Loire : un islamiste assigné à résidence s’enfuit

Où est passé le militant islamiste Saïd Arif ? Assigné à résidence en Haute-Loire, il a disparu et pourrait avoir quitté la France où il est indésirable. Il devait être jugé pour apologie de terrorisme.

Un militant islamiste de nationalité algérienne, Saïd Arif, assigné à résidence depuis octobre 2012 à Brioude (Haute-Loire), a pris la fuite vraisemblablement samedi soir à bord d’une voiture volée. ll aurait été vu pour la dernière fois aux alentours de 20 h 30. Les tenanciers de l’auberge où il est assigné constataient, hier, à 8 h 30, que la Citroën C3 de leur fille avait été subtilisée.

Assigné à résidence dans une auberge de Brioude il n’a jamais caché son désir de quitter la France où il a été condamné, en 2006, à dix années d’emprisonnement pour « appartenance à une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ».

C’est le juge antiterroriste, Jean-Louis Bruguière, qui l’avait, alors, mis en examen et écroué en 2004 après son extradition depuis les geôles syriennes dans le cadre d’une enquête sur les filières de recrutement de combattants en Tchétchénie. Les membres de ce réseau étaient aussi soupçonnés d’avoir préparé des attentats contre plusieurs monuments parisiens, dont la Tour Eiffel.

Indésirable en Algérie et en France

Saïd Arif aurait, alors, dû être expulsé de France, dès sa sortie de prison en 2011, vers l’Algérie, pays qui l’a vu naître en 1965. Problème, déserteur de l’armée algérienne, Saïd Arif avait obtenu de la Cour européenne des droits de l’homme la suspension de son expulsion en raison des « risques de tortures » qu’il encourrait dans son pays d’origine.

D’où toute l’absurdité de cette situation : l’homme veut quitter un pays où sa présence gêne, mais il n’en a pas le droit puisqu’il n’a pas trouvé de pays d’accueil.

Placé en résidence surveillée à Millau en décembre 2011, Saïd Arif n’avait pas respecté son assignation et avait filé en Suède, où vivent sa femme, sa fille de 11 ans et son fils de 8 ans. C’est, d’ailleurs, là-bas qu’il avait été repris avant de refaire un séjour de six mois en prison et d’être placé en Haute-Loire : « Lorsque je suis parti de Millau pour rejoindre ma famille, je pensais que ça résoudrait le problème, mais ils sont venus me rechercher » , avouait-il au journal Le Progrès.

Cette disparition tombe deux jours avant qu’il ne soit entendu par les gendarmes dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme ».

En effet, en mars dernier, l’homme avait affirmé, dans l’hebdomadaire catholique Le Renouveau que les attentats étaient le « meilleur moyen » pour les islamistes de parvenir à leurs fins car c’est « économique » : « Avec une voiture piégée, vous tuez 150, 200 personnes ». Ses propos avaient provoqué nombre de réactions, dont… la sienne. Saïd Arif avait, en effet, écrit à l’hebdomadaire : « Vous m’avez attribué des propos qui ne sont pas les miens et avez sorti d’autres de leur contexte […] Je suis contre l’assassinat des populations civiles et innocentes par quelque moyen que ce soit ».

Hier soir, Saïd Arif n’avait toujours pas été retrouvé. Le procureur du Puy-en-Velay, Jacques Louvier, affirmait que le militant islamiste pouvait être déjà loin « même en dehors des frontières françaises ».

Fred SAURON.

http://www.republicain-lorrain.fr

 

 

 

 

Philippe-Verdon_pics_390

 

L'otage Philippe Verdon est mort "assassiné d'une balle dans la tête"

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 18.07.2013 à 15h16 • Mis à jour le 18.07.2013 à 16h08

Philippe Verdon, l'otage français d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), dont le corps a été rapatrié mercredi à Paris, est mort assassiné d'une balle dans la tête, a annoncé jeudi 18 juillet le parquet de Paris.

Le président de son comité de soutien, Pascal Lupart, a estimé qu'il avait "certainement été exécuté parce qu'il était faible". Agé de 53 ans, Philippe Verdon souffrait en effet, en partant pour le Mali, d'un ulcère et de tachycardie. Dans une vidéo diffusée l'été dernier par le site mauritanien Sahara Medias, Philippe Verdon parlait de ses "conditions de vie difficiles". En mars, Pascal Lupart avait exprimé ses craintes qu'il soit "mort à cause de ses pathologies et qu'AQMI s'en serve pour une mise en scène", en annonçant son assassinat.

UNE MAUVAISE SANTÉ

La mort de Philippe Verdon, enlevé au Mali en novembre 2011, a été "formellement confirmée" par François Hollande le lundi 15 juillet, une dizaine de jours après la découverte d'une dépouille dans le nord du Mali.

L'enquête préliminaire ouverte dans un premier temps par le parquet pour le chef d'enlèvement en relation avec une entreprise terroriste a été élargie aux chefs d'enlèvement et séquestration suivie de mort et d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste, a-t-il précisé. Celle-ci été confiée à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et à la Sous-direction antiterroriste (SDAT).

Philippe Verdon et Serge Lazarevic avaient été enlevés dans la nuit du 24 novembre 2011. Ils étaient en voyage d'affaires pour un projet de cimenterie, selon leurs proches, qui ont démenti tout lien avec des mercenaires ou des services secrets. Serge Lazarevic reste détenu par AQMI.

http://www.lemonde.fr

 

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