La liberté ne se donne pas, elle se prend.
Après 23 longues années passées en prison, pour un crime qu'il n'a vraisemblablement pas commis, David Ranta, un New Yorkais de 58 ans, a subi une grave crise cardiaque, deux jours seulement après sa libération. Un terrible coup du sort pour un homme qui réapprenait tout juste à vivre parmi les siens...
Gil Durand, d’après agences Samedi 13 Avril 2013, 22h15
Un détenu s’est évadé samedi de la prison de Lille dans le nord de la France près de la frontière belge, avec prise d’otages et utilisation d’explosifs. Ce braqueur, issu du grand banditisme est soupçonné d’être à l’origine en 2010 de la mort d’une jeune policière, a annoncé le procureur de la République.
Arrêté en juin 2011, Redoine Faïd aurait utilisé des explosifs pour faire sauter une partie du sas de la prison de Sequedin près de Lille, avant de prendre quatre surveillants en otage, a déclaré le procureur de Lille Frédéric Fèvre, lors d’un point de presse à proximité de la prison, en fin de matinée. Faïd s’était d’abord rendu à un parloir samedi matin lors duquel il a reçu la visite de sa femme, selon Etienne Dobremetz, du syndicat pénitentiaire Ufap-Unsa. Cette dernière lui aurait fourni les explosifs cachés dans de petits mouchoirs, selon cette source. Il y aurait eu cinq explosions lors de l’évasion, qui ont détruit cinq portes de l’établissement, selon cette source.
Les otages ont été relâchés et sont sains et saufs mais sous le choc. Ils ont reçu la visite des services d’aide psychologique en fin de journée.
Redoine Faïd a pris la fuite à bord d’un premier véhicule, qu’il a abandonné et aurait incendié sur l’autoroute A25 à hauteur de Ronchin, puis est monté dans un second véhicule. Le Nord-Pas-de-Calais est, comme toute la France, sur la piste du fugitif. Les forces de l’ordre belges ont été averties de cette évasion et leur vigilance est accrue car Redoine Faïd est armé et a toujours des explosifs en sa possession.
Redoine Faïd, qui avait été arrêté en juin 2011 près de Lille (nord), est soupçonné d’être le maître d’œuvre d’un projet d’attaque à main armée qui avait coûté la vie à la policière municipale Aurélie Fouquet, 26 ans, en mai 2010 à Villiers-sur-Marne près de Paris lors d’une course-poursuite sur l’autoroute.