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Paris, de moi à toi
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4 septembre 2013

350 000 euros en liquide

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Boris Boillon, ancien ambassadeur à Tunis, arrêté avec 350 000 euros en liquide

Mis à jour le 01.09.2013 à 09h15

Sans document d'identité ni téléphone portable, vêtu d'un jean et d'un polo, ce diplomate de 43 ans à la personnalité fougueuse transportait dans un sac 350 000 euros et 40 000 dollars en espèces, raconte Mediapart, qui a pu accéder au procès-verbal.

"J'AI OUBLIÉ MES DOCUMENTS D'IDENTITÉ EN BELGIQUE"

En vertu de l'article 464 du code des douanes, le transfert dans un autre pays de l'Union européenne de sommes supérieures à 10 000 euros est interdit sans déclaration préalable. En cas d'infraction, le contrevenant peut être puni "d'une amende égale au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction ou la tentative d'infraction". "Le service de police judiciaire de la douane a été saisi et une enquête est en cours. Elle devrait notamment déterminer l'origine des fonds", précise Mediapart.

Lors de son audition, l'ancien diplomate, désormais résident belge reconverti dans les affaires, a tenté de justifier le transport de ces fonds par sa volonté d'ouvrir une filiale de son entreprise de consulting Spartago en Belgique. Il affirme que cette somme lui vient de ses activités auprès de sociétés irakiennes, qui lui ont été rémunérées en "numéraire" à Paris en raison du sous-développement du système bancaire en Irak.

Il affirme également avoir "oublié" ses papiers d'identité en Belgique en partant pour Paris le matin même, "justement" parce qu'il n'était "pas à l'aise avec cet argent", dont une partie était stockée dans une mallette "enterrée à côté de [s]a cave", et qu'il voulait "régulariser la chose au plus vite".

"DÉGAGEZ, PETIT SARKO !"

Cet ancien ambassadeur a été débarqué après l'élection de François Hollande, alors que son passage à Tunis avait été marqué par de multiples bévues. Lors de sa première rencontre avec la presse tunisienne en février 2011, il avait refusé de répondre aux questions des journalistes sur la ministre des affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, les qualifiant de "questions débiles" ou de "n'importe quoi".

http://www.lemonde.fr

 

 

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