Honte au gouvernement
Christine Boutin vent debout contre… la police
Le résumé actu du lundi 25 mars 2013
Christine Boutin ne décolère pas. Après avoir participé à la manifestation anti-mariage pour tous, l'ancienne ministre dénonce la gestion de la sécurité par les forces de l'ordre. 'Je demande la démission du préfet de police et de Manuel Valls', a déclaré la présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD, associé à l'UMP).
Lundi 25 mars, l'élue tweete une photo où l'on aperçoit deux personnes âgées assises sur un banc, s'essuyant les yeux après avoir été sans doute aspergés de gaz lacrymogène.
Le Monde| 18.04.2013 à 11h01
Par Hélène Bekmezian
C'est le sprint final du marathon parlementaire. Mercredi 17 avril, pour le premier jour du débat en seconde lecture du projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples de même sexe, les députés de la majorité n'avaient qu'une phrase à la bouche : "Qu'on en finisse !"
Si tous saluent le geste salutaire du gouvernement d'accélérer la procédure au vu de l'enkystement du débat dans la société, beaucoup reconnaissent aussi qu'il aurait été tout aussi bien de le faire dès le début. Pour cette seconde, longue et répétitive discussion générale en préambule des débats, le scénario était connu d'avance : une droite offusquée qui dénonce un "passage en force" et se demande "quelle est l'urgence" sur un texte pareil, et une gauche, lassée, qui lui renvoie qu'elle est "la responsable de ce débat interminable" et ne cesse de rappeler le nombre d'heures de discussions parlementaires.
Sur les bancs de l'UMP, les mêmes sont là : Hervé Mariton (Drôme), Philippe Gosselin (Manche), Marc Le Fur (Côtes-d'Armor), Jean-Frédéric Poisson (Yvelines). Le premier, toujours fin décortiqueur, pense avoir trouvé une faille dans l'article 16 bis qui conduirait les salariés homosexuels à faire un "coming out obligatoire" pour être protégés de la même façon que les hétérosexuels. Le deuxième, plus léger, se découvre poète, dénonçant notamment "la grande faucheuse des droits de l'opposition qui nous surveille".
Le président...
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